L’automatisation INFRA/DEVOPS

Introduction

L’automatisation dans le domaine de l’infrastructure et du DevOps est devenue un pilier essentiel pour améliorer l’efficacité, la fiabilité et la rapidité des livraisons logicielles. Dans un monde où la complexité des systèmes IT ne cesse de croître, automatiser les processus devient une nécessité stratégique pour les équipes techniques.

Pourquoi automatiser ?

L’automatisation s’impose aujourd’hui comme un levier fondamental dans la gestion des infrastructures et des processus DevOps. Elle permet de réduire considérablement les erreurs humaines en limitant les actions manuelles, souvent sources d’incohérences ou de problèmes en production. En automatisant les tâches répétitives, les équipes gagnent un temps précieux, qu’elles peuvent réinvestir dans des activités à plus forte valeur ajoutée. L’automatisation garantit également une meilleure cohérence des déploiements, assurant que chaque environnement – développement, recette, production – soit configuré de manière identique. Enfin, elle rend les systèmes plus scalables, permettant de gérer avec efficacité des environnements complexes et en constante évolution.

automatisation

Définition du Besoin

Avant de mettre en place une solution d’automatisation, il est essentiel de bien définir le besoin. Cela passe par l’identification des processus les plus critiques ou les plus fréquents, susceptibles de bénéficier le plus de l’automatisation. Il convient ensuite d’évaluer leur impact sur la productivité et la qualité, afin de prioriser les efforts. Il est également important de clarifier les objectifs recherchés : s’agit-il de gagner du temps ? D’améliorer la traçabilité des actions ? De renforcer la sécurité ou la reproductibilité des environnements ? Une bonne compréhension du besoin en amont permet de choisir les outils les plus adaptés et de concevoir une solution efficace et pérenne.

 

Comment automatiser

  • Cartographier les processus actuels.

Avant d’automatiser quoi que ce soit, il est essentiel de bien comprendre les processus existants. Cela implique d’identifier toutes les étapes manuelles, les interactions entre systèmes, les acteurs impliqués, ainsi que les éventuelles dépendances. Une bonne cartographie permet de visualiser les flux, de repérer les tâches répétitives ou sujettes à erreurs, et de prioriser ce qui doit être automatisé en premier.

  • Choisir les bons outils.

En fonction des objectifs et de la nature des processus à automatiser, il faut sélectionner les outils les plus pertinents. Par exemple, pour automatiser le déploiement d’infrastructure, Terraform ou Pulumi sont très adaptés. Pour la configuration de serveurs, on privilégiera des outils comme Ansible ou Puppet. Et pour orchestrer des pipelines de CI/CD, des solutions comme Jenkins, GitLab CI ou GitHub Actions seront les plus efficaces. Le bon choix d’outil conditionne la robustesse et la maintenabilité de l’automatisation.

  • Écrire des scripts ou des pipelines.

Une fois les outils choisis, il faut développer les scripts ou les pipelines qui automatiseront les tâches ciblées. Cela demande une approche structurée, en respectant des standards de codage (lisibilité, modularité, gestion des erreurs, variables, etc.). Il est recommandé de stocker ces scripts dans des dépôts Git pour bénéficier du versioning, du suivi des changements, et de la collaboration entre équipes.

  • Tester sur un environnement de staging.

Avant toute mise en production, les automatisations doivent être testées dans un environnement de staging qui reproduit les conditions de production. Cela permet de détecter les bugs, les erreurs de logique ou les effets de bord sans impacter les systèmes réels. Les tests doivent être rigoureux et inclure plusieurs scénarios : succès, échec, conditions limites, rollback éventuel, etc.

  • Mettre en production progressivement.

Une fois les tests validés, l’automatisation peut être déployée en production de manière progressive. Il est conseillé de commencer par un périmètre réduit ou un environnement pilote, puis d’étendre le déploiement par étapes. Cette approche permet d’identifier rapidement d’éventuels problèmes et de limiter leur impact. Il est également important d’avoir des mécanismes de surveillance, de logs, et de rollback en cas d’incident.

  • Gestion de Sécurité

Automatiser ne doit jamais négliger la sécurité. Il faut penser à la gestion des secrets (via Vault, AWS Secrets Manager, etc.), aux accès (principe du moindre privilège), à l’auditabilité des actions automatisées, et à la validation des scripts avant exécution.

  • Utilisation des modèles réutilisables

Créer des blocs d’automatisation réutilisables (par exemple, des modules Terraform ou des rôles Ansible) permet de gagner du temps, de réduire les erreurs, et de garantir la cohérence entre projets. Cela favorise également le partage de bonnes pratiques au sein de l’équipe.

  • Cycle de validation continue

Les pipelines d’automatisation doivent inclure des étapes de lint, formatting, tests automatisés (unitaires ou d’intégration), et revues de code. Cela améliore la qualité du code d’automatisation et évite les erreurs en production.

  • Surveiller et journaliser les actions automatisées

Toute automatisation doit être traçable : logs détaillés, alertes en cas d’échec, tableaux de bord de suivi. Cela aide à détecter rapidement les problèmes et à en assurer la résolution. L’intégration avec des outils comme Prometheus, ELK, ou Grafana est un plus.

 

Développement

L’automatisation passe inévitablement par le développement de scripts, de modules ou de configurations réutilisables. Ces éléments doivent être conçus comme du code à part entière, avec les mêmes exigences de qualité, de lisibilité et de maintenabilité que tout développement logiciel classique. Il est essentiel d’adopter des pratiques de codage standardisées : nommage cohérent, structuration claire, commentaires pertinents, gestion des erreurs, modularité, etc. Tous les scripts et modules doivent être versionnés dans un système de gestion de code source comme Git. Cela permet de tracer les évolutions, de collaborer efficacement en équipe, et de revenir facilement à une version antérieure en cas de besoin. L’approche « Infrastructure as Code » (IaC) implique également de considérer le code d’automatisation comme un artefact critique du projet, à tester, valider et documenter avec rigueur. Enfin, il est recommandé d’utiliser des outils d’analyse statique, des tests automatisés et des revues de code pour garantir la qualité et la sécurité du code développé.

 

CRUD

  • Create (Créer)

L’automatisation permet de créer des ressources de manière cohérente, rapide et reproductible. Par exemple, l’utilisation de Terraform ou Pulumi permet de provisionner automatiquement des machines virtuelles, des réseaux, des bases de données ou des clusters Kubernetes, en respectant les standards définis dans le code. Cela réduit drastiquement les erreurs de configuration et garantit un environnement identique à chaque exécution.

  • Read (Lire)

Une bonne automatisation intègre la capacité à lire l’état des ressources existantes, à travers la surveillance, le reporting ou des audits automatisés. Des outils comme Prometheus, Grafana ou ELK permettent de collecter et visualiser les métriques ou les logs en temps réel. Cela permet aux équipes de rester informées de l’état du système et de réagir rapidement aux anomalies.

  • Update (Mettre à jour)

Grâce à l’Infrastructure as Code, les mises à jour peuvent être gérées de manière contrôlée via des scripts ou pipelines. Une simple modification dans le code peut déclencher un déploiement automatisé, appliquant des changements sur l’infrastructure ou les applications. Cela permet une gestion évolutive, avec des historiques de versions et des mécanismes de rollback en cas de besoin.

  • Delete (Supprimer)

L’automatisation facilite aussi le nettoyage des ressources obsolètes ou inutilisées. Cela inclut la suppression automatique de ressources temporaires, l’archivage de données, ou la désactivation de services après leur fin de vie. Cela évite les coûts superflus, réduit les risques de sécurité et maintient un environnement propre et maîtrisé.

 

Outils d’automatisation

Dans une démarche DevOps, l’automatisation repose sur une variété d’outils spécialisés. Ces outils permettent de gérer le cycle de vie complet de l’infrastructure, depuis le provisionnement jusqu’au déploiement applicatif, en passant par la configuration des systèmes.

Terraform : Outil d’Infrastructure as Code (IaC) pour déployer et gérer des ressources sur des cloud providers (AWS, Azure, GCP, etc.).

Exemple de commande :

terraform init

terraform plan

terraform apply

terraform destroy

Ansible : Outil d’automatisation de la configuration et de l’orchestration sans agent. Utilise YAML pour décrire les playbooks.
Exemple de playbook Ansible (playbook.yml) :

– hosts: all

  tasks:

    – name: Installer nginx

      apt:

        name: nginx

        state: present

Jenkins : Serveur d’intégration continue qui permet de déclencher des pipelines de build, test et déploiement.
Exemple de pipeline Jenkins (déclaratif) :

pipeline {

  agent any

  stages {

    stage(‘Build’) {

      steps {

        echo ‘Compilation en cours…’

      }

    }

  }

}

 

 

Vault : Utilisé pour le stockage et la gestion sécurisée des secrets (mots de passe, clés API, etc.) dans les pipelines automatisés.
Exemple de récupération de secret via la CLI Vault :

vault kv get secret/app

 

CI/CD

L’intégration continue (CI) et le déploiement continu (CD) sont des pratiques clés dans l’automatisation DevOps, visant à accélérer et fiabiliser le cycle de livraison logiciel. La CI consiste à intégrer régulièrement les modifications de code dans un dépôt commun, avec exécution automatique de tests pour détecter les erreurs rapidement. Cela garantit un code toujours testable et de qualité. Le CD, quant à lui, permet d’automatiser la mise en production des nouvelles versions validées, réduisant ainsi les délais de livraison et les risques liés aux déploiements manuels. Ces pratiques facilitent la livraison continue de valeur métier, en assurant un flux régulier d’améliorations et de correctifs fonctionnels. Grâce à des outils comme Jenkins, GitLab CI, GitHub Actions ou Azure DevOps, il est possible de créer des pipelines robustes qui enchaînent les étapes de build, test, packaging, déploiement et validation, tout en assurant traçabilité, contrôle qualité et sécurité à chaque étape.

 

Terraform

Fichiers Terraform

  • .tf : fichiers de configuration (principalement en HCL – HashiCorp Configuration Language)
  • .tfstate : fichier d’état décrivant l’infrastructure actuelle
  • .tfvars : fichiers pour les variables
  • lock.hcl : verrouillage des versions des providers

Blocs principaux de configuration

  • provider : spécifie le fournisseur cloud ou service utilisé
  • resource : décrit une ressource à créer (VM, VPC, etc.)
  • variable : permet de rendre la configuration dynamique
  • output : affiche des valeurs à la fin de l’exécution
  • locals : stocke des valeurs intermédiaires
  • module : encapsule et réutilise de la logique Terraform

Variables et Outputs

  • Déclaration de variables (variable)
  • Fichiers .tfvars ou passage via CLI
  • Blocs output pour exposer des infos utiles (IP, URL, etc.)

 

Bénéfices d’automatisation

L’automatisation représente un levier puissant pour améliorer l’efficacité opérationnelle des équipes techniques. En supprimant les interventions manuelles répétitives, elle permet de gagner du temps, de limiter les erreurs et de fluidifier les processus de développement et de déploiement. Elle contribue également à une meilleure utilisation des ressources, tout en accélérant la mise à disposition des environnements et des services. Les bénéfices peuvent être observés à plusieurs niveaux, notamment en termes de coût et de temps.

🟧 Coût

  • ✅ Réduction des frais opérationnels.
  • ✅ Moins de besoins en support manuel.
  • ❌ Avant : tâches manuelles longues, personnel mobilisé en continu.

🟧 Temps

  • ✅ Déploiement d’environnements en quelques minutes.
  • ✅ Moins d’interruptions et de délais dans le cycle de développement.
  • ❌ Avant : délais importants pour provisionner, tester ou corriger.

 

Langage d’automatisation

Dans un contexte DevOps, plusieurs langages sont utilisés pour automatiser les tâches d’infrastructure, de configuration, de déploiement et d’intégration continue. Chacun a ses cas d’usage spécifiques selon les outils et les environnements.

YAML : Utilisé principalement pour décrire les pipelines CI/CD dans des outils comme GitLab CI ou Jenkins (via des plugins comme Jenkins Job DSL ou Pipeline YAML).
Exemple d’un job GitLab CI simple (.gitlab-ci.yml) :

stages:

– build

build-job:

stage: build

script:

– echo « Compilation en cours… »

HCL (HashiCorp Configuration Language) : Langage déclaratif utilisé par Terraform pour définir des ressources d’infrastructure.
Exemple d’un fichier Terraform (main.tf) :

provider « aws » {

region = « eu-west-1 »

}

resource « aws_s3_bucket » « mon_bucket » {

bucket = « mon-bucket-devops »

acl    = « private »

}

Python : Langage polyvalent utilisé pour écrire des scripts d’automatisation, manipuler des API, ou interfacer des outils d’infrastructure.
Exemple d’un script Python basique :

import os

def deploy():

print(« Déploiement de l’application… »)

os.system(« echo Déploiement terminé »)

deploy()

Bash : Très utilisé pour des scripts simples d’administration système, en particulier sur les systèmes Unix/Linux.
Exemple de script Bash :

#!/bin/bash

echo « Mise à jour des paquets… »

sudo apt update && sudo apt upgrade -y

 

 

PowerShell : Utilisé pour l’automatisation sur les systèmes Windows, notamment pour la gestion de services, de fichiers, ou de configurations système.
Exemple de script PowerShell :

Write-Output « Vérification du service IIS »

Get-Service -Name ‘W3SVC’

 

Cas d’usage

Dans ce scénario, nous mettons en place une chaîne d’automatisation DevOps couvrant le provisionnement d’infrastructure, le déploiement applicatif conteneurisé, ainsi que la gestion de configuration post-déploiement.

 

Bonnes pratiques d’automatisation

Pour garantir des pipelines fiables, reproductibles et faciles à maintenir, il est essentiel d’adopter des bonnes pratiques dès la conception de vos automatisations. Ces pratiques s’appliquent aussi bien à l’Infrastructure as Code (IaC) qu’aux scripts et aux pipelines CI/CD.

  • Versionner le code : Utilisez Git pour versionner l’ensemble de vos fichiers d’automatisation (Terraform, playbooks Ansible, scripts, etc.). Chaque changement doit être traçable.
  • Modulariser : Créez des blocs réutilisables (modules Terraform, rôles Ansible, fonctions dans les scripts) afin de favoriser la réutilisation et la clarté.
  • Valider et tester : Intégrez des outils de linting (comme tflint, yamllint, ou shellcheck) et des tests automatiques pour valider vos scripts avant leur exécution.
  • Utiliser les environnements : Séparez les environnements (dev, staging, prod) avec des fichiers de variables ou des workspaces pour éviter les erreurs de déploiement.
  • Gérer les secrets de façon sécurisée : Ne stockez jamais de secrets en clair dans les fichiers. Utilisez des outils comme Vault, AWS Secrets Manager ou les variables chiffrées dans GitLab.
  • Documenter vos scripts : Ajoutez des commentaires et maintenez une documentation à jour pour faciliter la compréhension et la maintenance par d’autres membres de l’équipe.
  • Automatiser les revues de code : Intégrez des pipelines de validation automatique et encouragez-les pull/merge requests avec relecture humaine.

 

Exemple de CI/CD pour infra

Voici une structure de répertoire (tree) GitHub pour un projet qui crée une instance EC2 sur AWS avec Terraform, intégrant HashiCorp Vault pour la gestion des secrets, un pipeline Jenkins, et le stockage du tfstate dans un bucket S3

<h2>📁 Structure du projet</h2>
<pre><code>.
├── <strong>Jenkinsfile</strong> # Pipeline CI/CD pour déploiement automatisé
├── <strong>README.md</strong> # Documentation du projet
├── <strong>terraform/</strong> # Code d’infrastructure Terraform
│ ├── main.tf # Ressources principales
│ ├── variables.tf # Variables d’entrée
│ ├── outputs.tf # Valeurs de sortie
│ ├── provider.tf # Configuration du provider (AWS, etc.)
│ └── backend.tf # Backend (état distant, ex: S3)
├── <strong>vault/</strong> # Configuration HashiCorp Vault
│ ├── secrets.tf # Déclarations des secrets Vault
│ └── vault-init.sh # Script d’initialisation de Vault
└── <strong>scripts/</strong> # Scripts shell utilisés dans Jenkins
├── init-vault.sh # Init Vault (authentification & policies)
└── configure-aws-creds.sh # Export des creds AWS depuis Vault
</code></pre>

<h2>⚙️ Jenkinsfile – Déploiement automatisé</h2>
<pre><code>pipeline {
agent any

environment {
VAULT_ADDR = ‘https://vault.mycompany.com’
VAULT_ROLE_ID = credentials(‘vault-role-id’) // Jenkins Credential ID
VAULT_SECRET_ID = credentials(‘vault-secret-id’) // Jenkins Credential ID
}

stages {
stage(‘Init Vault’) {
steps {
sh ‘./scripts/init-vault.sh’
}
}

stage(‘Configure AWS Credentials’) {
steps {
sh ‘./scripts/configure-aws-creds.sh’
}
}

stage(‘Terraform Init’) {
steps {
dir(‘terraform’) {
sh ‘terraform init’
}
}
}

stage(‘Terraform Plan’) {
steps {
dir(‘terraform’) {
sh ‘terraform plan’
}
}
}

stage(‘Terraform Apply’) {
steps {
dir(‘terraform’) {
sh ‘terraform apply -auto-approve’
}
}
}
}
}
</code></pre>

<h2>✅ Points forts de cette pipeline</h2>
<ul>
<

Description des fichiers et répertoires :

  1. Jenkinsfile:
    • Définit le pipeline Jenkins pour exécuter les étapes Terraform.
  2. README.md :
    • Fournit des instructions sur la configuration du projet et sur la façon de démarrer avec le pipeline GitLab CI et Terraform.
  3. terraform/
    • main.tf : Contient la définition de l’instance EC2, les ressources nécessaires et les modules.
    • variables.tf : Définit les variables utilisées dans le projet (par exemple, ami_id, instance_type, etc.).
    • outputs.tf : Contient les sorties du projet (par exemple, l’IP publique de l’EC2).
    • provider.tf : Configure le fournisseur AWS pour Terraform.
    • backend.tf : Configure le backend S3 pour stocker le tfstate.
  4. vault/
    • secrets.tf : Contient la configuration pour récupérer les secrets de HashiCorp Vault (par exemple, les clés AWS).
    • vault-init.sh : Script pour initialiser et configurer Vault au début.
  5. scripts/
    • init-vault.sh : Script pour initialiser Vault, se connecter et récupérer les secrets nécessaires.
terraform

 

Conclusion

L’automatisation des processus Infra/DevOps constitue aujourd’hui un levier stratégique incontournable pour les équipes techniques. Elle répond aux enjeux d’industrialisation, de fiabilité, de rapidité et de sécurité dans la gestion des infrastructures et des cycles de développement applicatif.

Tout au long de ce document, nous avons exploré les principes fondamentaux de l’automatisation, les étapes clés pour sa mise en œuvre, ainsi que les outils les plus pertinents selon les cas d’usage. L’approche Infrastructure as Code, l’intégration continue (CI), le déploiement continu (CD) et la gestion centralisée des secrets sont autant de pratiques qui contribuent à structurer une démarche DevOps robuste et durable.

Il est essentiel de retenir que l’automatisation ne se limite pas à l’exécution de scripts : elle implique une méthodologie rigoureuse, une gouvernance technique, et une culture de la qualité partagée au sein des équipes. Adoptée avec discipline et accompagnée de bonnes pratiques, elle permet de gagner en efficacité opérationnelle tout en réduisant les risques liés à la complexité croissante des environnements IT.

L’automatisation devient ainsi un facteur clé de succès pour les organisations qui souhaitent accélérer leur transformation numérique tout en assurant la maîtrise de leur système d’information.

 

Article rédigé par 

Hamdi Nouri
Hamdi Nouri
Ingénieur Système et Infrastructure & Expert SI Cassiopae & Devops & DBA | CKA | AZ-900 | Oracle
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