Sécuriser un cluster Kubernetes avec OPA et Kyverno

Avec l’adoption massive de Kubernetes en entreprise, la sécurité devient un enjeu central. Deux outils majeurs émergent pour renforcer les politiques de sécurité dans un cluster Kubernetes : OPA (Open Policy Agent) et Kyverno. Ce document synthétique présente leurs rôles, différences et leur complémentarité.

1. Pourquoi sécuriser Kubernetes ?

Par défaut, Kubernetes permet une grande flexibilité, mais cela peut exposer des risques si les pratiques de déploiement ne sont pas maîtrisées. Exemples : containers privilégiés, pods sans limites de ressources, secrets exposés, etc. D’où l’importance de mettre en place des contrôles de conformité automatisés au niveau du cluster.

2. OPA (Open Policy Agent) avec Gatekeeper

OPA est un moteur de décision générique basé sur un langage déclaratif appelé Rego. Dans Kubernetes, il s’intègre via le projet Gatekeeper pour appliquer des politiques sur les objets Kubernetes.

Exemples de règles OPA :

– Interdire les containers exécutés en mode privilégié.

– Forcer la définition de labels d’environnement.

– Restreindre les namespaces autorisés.

3. Kyverno

Kyverno est un outil de politique Kubernetes natif, conçu spécialement pour Kubernetes, sans besoin d’apprendre un langage externe. Il utilise du YAML pour exprimer des règles, ce qui le rend plus accessible pour les équipes DevOps.

Fonctionnalités clés :

– Validation (ex : interdire des images sans tag).

– Mutation (ajout automatique d’annotations, labels, etc.).

– Génération (ex : créer automatiquement des ConfigMaps ou Roles).

4. OPA vs Kyverno

– OPA : plus puissant, adapté aux environnements multi-contraints, mais nécessite d’apprendre Rego.

– Kyverno : plus simple à prendre en main, lisible en YAML, bon pour des politiques DevSecOps rapidement opérationnelles.

Les deux outils peuvent être complémentaires selon les cas d’usage et le niveau de granularité attendu.

5. Bonnes pratiques de sécurisation

– Appliquer des politiques de validation dès le dev (shift-left security).

– Déployer les politiques en mode « audit » d’abord pour éviter les blocages inattendus.

– Versionner les politiques dans Git et les intégrer au pipeline CI/CD.

– Utiliser des outils comme Polaris ou kube-score pour auditer la sécurité de base.

Conclusion

OPA et Kyverno sont deux solutions efficaces pour durcir la sécurité d’un cluster Kubernetes. Leur mise en œuvre permet non seulement de détecter les erreurs de configuration, mais aussi d’imposer des standards de conformité de manière automatisée. Choisir l’un ou l’autre dépend du contexte, mais leur objectif commun reste clair : renforcer la sécurité en amont et à l’exécution.

Ces assauts furtifs ont connu une recrudescence ces dernières années, échappant aux mesures de sécurité traditionnelles et créant des angles morts dans la surveillance des réseaux. Le défi consiste à trouver un équilibre entre la vie privée et la sécurité, alors que les défenseurs luttent pour décrypter et inspecter le trafic chiffré sans compromettre les normes de confidentialité.

La collaboration entre les parties prenantes est essentielle pour formuler des stratégies de défense efficaces, tandis que les innovations dans les technologies de sécurité offrent de l’espoir dans la lutte permanente contre ces menaces insaisissables et indéniablement les plus dangereuses de notre époque.

La vigilance, l’adaptabilité et des stratégies de défense avancées sont essentielles pour assurer un avenir numérique sécurisé. Et se prévenir des attaques par cryptage.

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